Malgré une évidente volonté de bien faire mais en raison du manque d’expérience scénique, l’inteprétation vocale de Clara et Naomi manque de conviction. Trop appliquée, elle est moins intense que celles de Hugo Hooka Hey (le 22 janvier au Point FMR) et de Nikola Acin. Naomi semble la moins concernée des deux.
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Thomas Darmon
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« Pour “Whisper”, c’est Thomas Darmon qui va la chanter, indique Yarol. Et bien sûr, ce concert, on le dédie à Nikola. » Même s’il a à la main les paroles de la chanson, Thomas semble avoir des problèmes pour être raccord aux bons endroits avec la musique pendant le premier refrain et le couplet. Mais il retombe sur ses pattes à partir du vers « I have tried to hide my tears /
All my doubts and all my fears »
(c’est-dire au début du second couplet).
Aux chœurs : Alain (qui improvise quelques ornementations discrètes et réussies sur le refrain), Clara et Naomi.
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Caroline de Maigret
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Après ces deux titres, le concert retrouve sa vitesse de croisière roots géniale : accompagné par le groupe, Yarol porte au chant lead et à la guitare l’entraînant hymne country chouettos à l’amour, “O’ Caroline” (de Maigret). Il la présente de cette façon : « La prochaine chanson me tient particulièrement à cœur. Car même si elle a été écrite par Nikola, on dirait qu’il la faite pour que je la chante puisqu’elle parle de la femme que j’aime. »
Hugo assure à l’aise pour le chant principal de “Everything Can Go”, ballade western yiiiheee swinguante, tout en jouant de la guitare, aux côtés de ses acolytes. Qui font aussi les chœurs (« Everything can go if you don’t love me anymore »). « C’est la deuxième fois que je participe au projet Heartbreak Hotel, déclare ensuite Hugo. Je remercie Yarol pour le plaisir que ça me procure de jouer et chanter ces chansons. »
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Yarol
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« C’est rare que je baisse le micro. D’habitude, je suis obligé de le monter », balance de façon spontanée et top bon esprit, hors micro, Alain à un Hugo (au moins 1 mètre 80) hilare, tandis que le premier est en train de régler le micro pour qu’il soit à sa hauteur. Comme il l’avait fait lors du mémorable et ultra émouvant “Nikola Acin Tribute” le 27 juin 2008 au Gibus, Alain chante le morceau en français “Fantôme de cimetière”. Il le fait sur un ton différent que lorsqu’il chante des titres au tempo rockabilly (du style “Cry Cry Cry” de Johnny Cash ou “Poor Little Fool” de Ricky Nelson) au sein de son groupe Rockspell.
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Dick Rivers
& Alain Chennevière
(backstage concert surprise
Les Wampas sur le parvis
de la Gare de Lyon à Paris,
mars 2007).
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Alain chante de façon douce, lente — et captivante — adaptée à l’ambiance recueillie, entre bande originale de film de la Hammer des années 30 (avec Bela Lugosi, par exemple) et atmosphère hantée ou mystérieuse. Sur un ou deux vers du refrain, il reprend sa voix grave : « Et je hante les gens venus faire leur prière / Et j’erre sans raison epdnant des nuits entières »
Sur ce morceau, Tony utilise une sorte de “grattoir” posé sur ses genoux et dont il sort des sons de guitare.
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Nikola & Yarol,
concert The Hellboys
(La Cigale, Paris,
26 juin 2006)
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C’est au tour du très rythmé “Inseparable”, clairement inspiré par le son 1956/1958 (genre “Hound Dog”) de Elvis Presley + Scotty Moore + Bill Black + DJ Fontana : la guitare “That’s All Right Mama” de Yarol, le rythme trépidant de la batterie de Jocelyn, le son chaud de la basse de Gaël.
Là encore, le texte écrit par Nikola Acin devient, par la situation et l’interprétation, un puissant hommage, chaleureux, positif et dynamique à ce même Helboy en chef, malgré la grande tristesse des paroles : « We were inseparable / Now we’re apart / You broke your promises / You broke my heart / I knew I loved you / Right from the start / But you broke your word and then / You broke my heart »
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Tony Truant
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“Coconut Juice”, le titre private joke/détente du répertoire de Heartbreak Hotel, clôture le set. Yarol le joue et le chante avec une steel guitar rectangulaire posée sur ses genoux (une “lap steel” ?). Après le deuxième refrain, il s’adresse à ses compères sur les planches : « J’espère que sur scène, vous vous êtes éclatés autant que je me suis éclaté. Et que vous aussi (aux spectateurs, NDLR), vous vous êtes éclatés. » Réponses affirmatives et sans équivoque (« Ouaaaiiis !!! »), de part et d’autre.
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Vers la fin “normale” et prévue (par rapport à la version studio) du titre, Yarol fait un moulinet de la main pour dire à ses comparses de continuer à faire tourner les bonnes vibrations chaloupées de cette chanson ludique et exotique. Cela se transforme en une minijam très sympa de cinq minutes, avec Yarol debout et dansant, Tony Truant et Hubert déchaînés, Alain et Hugo tapant des mains et chantant « Coconut ! (…)
Coconut ! ».
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The Hellboys,
sur la scène de La Cigale (Paris),
26 juin 2006,
juste avant le début
de leur concert.
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Réalisateur quasi attitré des Hellboys (clip “Besoin de rien”, film du concert à La Cigale en juin 2006), de Heartbreak Hotel (“Above My Head”) et de Bonus Tracks Records, Thomas Boujut a filmé cet événement.
En vue d’un futur DVD ?
François Guibert
(28 février 2010)
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Voici trois vidéos live
d'une qualité sonore et visuelle
ultra excellente,
captées lors de ce concert génial
et réalisées par
Thomas Boujut :
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“SNAKE EYES”
(HUGO HOOKA HEY au chant) :
CLIQUEZ ICI
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“ABOVE MY HEAD”
(ALAIN CHENNEVIÈRE au chant) :
CLIQUEZ ICI
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“HOLLYWOOD ROSE”
(HUBERT 06 THE HUB au chant) :
CLIQUEZ ICI
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Set list du concert
(au pied du micro de Yarol) :
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Paroles de
“HOLLYWOOD ROSE” :