• Page spéciale
« JEAN-PIERRE MADER :
chronique détaillée des rééditions 2017
des albums “MICROCLIMATS” (1985)
et “OUTSIDER” (1986) »
sur ce lien :
CLIQUEZ ICI
Jean-Pierre Mader,
29 août 2016, Paris.
Patrick Hernandez, Jean-Pierre Mader,
Jean-Pierre Savelli et Phil Barney,
30 août 2016, La Plaine-Saint-Denis (93).
Tournage du film "Stars 80" n°2.
Sabrina Salerno,
31 août 2016, Paris.
Sabrina Salerno,
23 août 2016, Paris,
dans les bureaux de La Petite Reine
(société de Thomas Langmann
qui produit les films "Stars 80" 1 & 2).
Sabrina Salerno
& Jean-Pierre Mader 2014.
• 1er compte rendu sur 2 :
JEAN-PIERRE MADER
+ guest surprise : ALEC MANSION
(LEOPOLD NORD & VOUS)
vendredi 5 octobre 2012
à l’Espace Pierre Brossolette
de Villeneuve-la-Garenne (92) :
Garçon pop aux références précieuses (1) et chanteur populaire de variétés, Jean-Pierre Mader se produit sur scène en 100 % live, à l’invitation de Jean-Pierre Savelli (alias Peter, de Peter & Sloane).
La salle est remplie : deux cents personnes de tous âges, d’une dizaine d’années à des plus de 70 ans. Du début à la fin, le public participera très activement, reprenant en chœur les paroles des chansons des uns et des autres, frappant dans les mains, applaudissant franchement.
Au chant et au ukulélé sur ses propres morceaux, Jean-Pierre est accompagné par Jean-Noël, son fidèle guitariste (depuis six ans dans ses galas). Ce dernier sort également de sa six cordes, conçue spécialement pour lui, et via son accordeur à ses pieds, des sons de percussions, rythmes, boucles, etc.
Dès 21h, ils démarrent par de supers versions, simples, dépouillées, entraînantes, de “Disparue” (« Dans mon parcours, j’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes, notamment Richard Seff, avec qui j’ai écrit cette chanson en 1984 »), “En résumé, en conclusion”
(« un texte écrit par Françoise Hardy, ça a été une belle rencontre »). Et de son hit latino-futuriste cuivré “Macumba”.
Puis “Jalousie” : « J’avais composé ce titre pour l’Olympia 1987, au départ c’était un reggae. » D’ailleurs, en jouant d'ailleurs ce soir ce morceau sur un tempo reggae,
Jean-Pierre rajoute en live un ou deux vers qui ne figurent pas sur la version studio : « Elle écoutait toujours ce titre de Bob Marley / “Get up, stand up, stand up for your rights!” »
« On va faire un hommage à Claude Nougaro, annonce Mader. Il venait souvent chez moi vers 1998. Peut-être qu’il aimait bien l’ambiance familiale qu’il y avait. Je lui avais offert le CD “Clandestino” de Manu Chao. Par la suite, il m’avait dit à plusieurs reprises : “Tu crois que je pourrais le contacter pour écrire des chansons avec lui ?” Il se trouve que ça ne s’est pas fait hélas, et Claude est parti en 2004. »
Jean-Pierre Mader interprète un mélange inédit de la chanson “Bidonville” de Nougaro et de “Clandestino” de Manu Chao, dans une ambiance latino acoustique chaleureuse
et réussie.
Arrive un invité surprise, Alec Mansion (Léopold Nord & Vous), guitare en bandoulière et qui restera jusqu’à la fin de la soirée. « On va rendre hommage à Éric Charden, déclare Jean-Pierre Savelli, qu’on a côtoyé lors de la tournée “RFM Party”. Il devait d’ailleurs continuer à être
à nos côtés lors des dates de cette année. Il était motivé,
il nous disait : “Vous pouvez compter sur moi, les gars,
je serai là.” On sait ce qu’il est advenu. C’était sa façon
à lui de se donner du courage. »
Ils reprennent donc “Le monde est gris, le monde est bleu” de façon émouvante, en hommage à leur copain de tournée.
••••••••••••••••••••
© Renan Le Boursicaud
(5 oct. 2012)
••••••••••••••••••••
Jean-Pierre Mader prend ensuite la basse, instrument qu’il tiendra durant cette partie de reprises des années 1960 et 1970. Alec Mansion, looké Paul McCartney époque “Sgt Pepper” (tenue bleue à épaulettes à franges), prend ensuite sa guitare et, en quelque sorte, occupe désormais le rôle d’animateur de soirée.
Avec Jean-Pierre et Jean-Pierre eux aussi au chant,
il fait chanter au public “Tous les garçons et les filles” (Françoise Hardy), “Pour un flirt” (Michel Delpech), “Lady Lay” (Pierre Groscolas), “Le petit pain au chocolat” (Joe Dassin), “Hey Jude” (Les The Beatles).
Mader prend de nouveau son ukulélé, son chant lead
et joue “Un pied devant l’autre” avec son guitariste
Jean-Noël, dans un chouettos flamenco pop style.
Vient une deuxième version de “Macumba”, cette fois avec des séquences et des sons sortant du clavier en fond de scène, utilisé par Alec Mansion. Mais ce n’est pas la version studio originelle, il y a des arrangements différents, réactualisés.
Avec la guitare de Jean-Noël, Mader fait son Didier Wampas et chante ce mégatube, micro à la main, au milieu des spectateurs. Euphorie totale, encore plus qu’auparavant, de la part du public, enchanté.
Alec Mansion entonne “C’est l’amour” (pas la chanson des Wampas mais celle de Léopold Nord & Vous en 1986). Avec ses doigts, il fait « la chorégraphie », c'est-à-dire
qu'il mime une paire de lunettes imaginaire au moment
du refrain.
Au cours de la soirée, tels des lycéens quinquagénaires en vadrouille, ils racontent des anecdotes marrantes sur la tournée “RFM Party” (et future “Stars 80” en 2013) :
• « Lio (dans le tour bus, ND FG), c’est un peu un hologramme » (Mader, dans le sens où apparemment elle ne voyageait pas souvent avec eux).
• « Jean-Luc Lahaye, il roule en moto, il nous suit derrière en moto ! » (Mansion).
• « Dans le bus, Desireless, elle dort » (Mansion)
— « Cookie Dingler aussi » (Savelli)
« ... mais pas pour les mêmes raisons ! » (Mader).
Des dialogues improvisés de killers de la vanne, franche et saine marrade dans l’assistance comme sur scène.
« Un clin d’œil à notre ami Cookie » : hop, “Femme libérée”, toujours avec la guitare acoustique d’Alec,
la basse de Jean-Pierre (qu’il tiendra jusqu’à la dernière chanson), ces derniers également au chant et aux chœurs.
“Nuit de folie” de William Tic & Sacha Tac, alias Début de Soirée, d’abord interprété lentement pour les couplets suivi d’un début de refrain qui s’accélère lentement mais sûrement.
« Un dernier titre, un hommage à quelqu’un qui est un peu notre père spirituel mélodique à tous, présente Mader. Quelqu’un qui était le premier à avoir intégré, de façon consciente ou non, à la fois le côté marketing et le côté artistique de la chanson française : Serge Gainsbourg. »
Notre quatuor reprend “Couleur café” en chœur avec les spectateurs. Un choix original car sans être un morceau inconnu du grand public, ce n’est pas non plus celui qui est number one dans l’inconscient collectif.
« Merci de votre accueil, on s’est éclatés ! », s'exclame Mader. Pile poil pareil du côté des spectateurs. « On en refera des soirées comme cela, je vous le promets, lance Jean-Pierre Savelli. Pour 2013, j’inviterai Claude Barzotti en piano & voix — juste sa voix, parce qu’elle se suffit
à elle-même. Et également Alice Dona. Entre autres.
Je remercie encore Jean-Pierre et Alec d’avoir fait le déplacement, depuis Toulouse pour l’un, depuis Bruxelles pour l’autre, spécialement pour cette soirée. Moi, j’habite
à trois cents mètres (rires). Bonne soirée à tous, merci encore ! »
François Guibert
(2 novembre 2012)
(1) : présenté les 12, 13 et 14 mars 1987, l’unique spectacle de Jean-Pierre Mader à l’Olympia était un show innovant, aux arrangements soignés et intemporels. Les morceaux de ses albums “Microclimats” (1985) et “Outsider” (1986) étaient revisités de fond en comble, brillamment, par Patrick Doublé (claviers) et Jean-Pierre.
Les musiciens étaient excellents : Serge Faubert (guitare), Victor Ibanez (basse), Thierry Farrugia (saxophone), Régine Manaud (percussionniste, venue de la new wave), Patrick Doublé et Jean Mora (claviers). Une équipe savamment constituée par Mader, qui fonctionnait
à merveille.
Un album live, officiel mais rare depuis deux décennies, “En concert – Sous influences” (1987), en témoigne (les liens pour écouter ces morceaux sont en bas de cette page). De la très bonne variété française tendance pop, aux références subtiles, à la fois érudites et populaires. Entre science-fiction, univers BD et esprit futuriste coloré.
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Sabrina Salerno,
3 octobre 2016.
Sabrina Salerno,
7 octobre 2016.
• 2e compte rendu sur 2 :
Concerts 100 % live
“STARS 80”
avec
+ GILBERT MONTAGNÉ
(et une chorale gospel)
+ JEAN-PIERRE MADER
+ SABRINA
+ JEAN-LUC LAHAYE
+ ÉMILE & IMAGES
+ PETER & SLOANE
+ JEAN SCHULTHEIS
+ COOKIE DINGLER
+ DÉBUT DE SOIRÉE
+ CAROLINE LOEB
+ ALEC MANSION
(LÉOPOLD NORD & VOUS)
+ PATRICK HERNANDEZ
+ FRANÇOIS FELDMAN
& JONIECE JAMISON
Jeudi 18 et vendredi 19 octobre 2012
au Grand Rex (Paris) :
Pour ces deux soirées spéciales avant-première du film “Stars 80”, le Grand Rex est en folie et blindé de partout. Aucun siège vide — enfin, sauf quand les spectateurs
se lèveront pour se trémousser, danser et chanter lors
du concert live. C’est-à-dire de la première chanson
à l’ultime note de musique jouée par le preacher Gilbert Montagné sur son piano.
Projeté sur écran mégagéant de 20h35 à 22h25 le jeudi 18 et de 20h50 à 22h40 le vendredi 19, le film “Stars 80” est éclatant et totalement réussi, comme on pouvait l’espérer. Une heure cinquante d’énorme plaisir auditif et visuel.
La comédie française de 2012, direct ! Ensuite, pour chacun de ces deux soirs, un concert 100 % live (aucune bande orchestre ni de playback) d’une heure trente est proposé.
Aucun titre ne sera accompagné par une bande orchestre. Les arrangements sont tous joués en direct live. Y compris les dance hits “Boys” et “Born To Be Alive”. Tous les morceaux sont revisités de façon souvent délirante.
Parfois même émouvante (“Mistral gagnant”
par Cookie Dingler en piano-voix).
Musicalement, ces versions option “bœuf entre coupaingues-musiciens aguerris” tiennent la route.
Par exemple, les couplets de “Nuit de folie” sont
en pleine ambiance ska jamaïcain originel sixties.
Hormis Lio et Desireless, absentes, tous les protagonistes chanteurs du film se produiront ces deux soirs. Jeanne Mas, elle, montera sur scène le vendredi 19 aux côtés
des réalisateurs mais ne chantera pas.
“Celui qui chante”, reprise de Michel Berger, démarre
le set. Une partie de la joyeuse bande eighties en goguette perpétuelle arrive sur scène : Jean Schultheis (piano), Jean-Louis Pujade (du groupe Images, batterie),
Jean-Pierre Mader (basse), Cookie Dingler (clavier),
Émile & Mario (Images, guitare), Alec Mansion
(Léopold Nord & Vous, guitare).
Tous chantent tour à tour, en lead sur un couplet, un refrain ou une chanson entière, et en tant que choristes sur d’autres morceaux, etc. Tout cela dans une réelle bonne humeur, une connivence d’artistes ravis de reprendre le train du succès populaire une seconde fois.
Ensuite, dans l’ordre, sont interprétés (avec entre parenthèses les interprètes leaders) :
• “Les démons de minuit”
(Mario du groupe Images)
• “Nuit de folie”
(Sacha Tic Début & William Tac Soirée)
• “C’est la ouate”
(Caroline Loeb)
• “Besoin de rien, envie de toi”
(Peter & Sloane)
• “Confidence pour confidence”
(Jean Schultheis)
• “Plus près des étoiles”
(Émile, de Émile & Images)
• “Joue pas”
(François Feldman & Joniece Jamison)
• “Femme libérée”
(Cookie Dingler)
• “Mistral gagnant”
(Cookie Dingler, piano-voix solo, magnifique, « une chanson d’un grand monsieur qu’on aime tous beaucoup et qu’on ne voit hélas plus trop en ce moment : Renaud »)
• “Boys”
(Sabrina — au dernier balcon, des centaines de portables téléphoniques s’allument soudainement pendant toute
sa prestation)
• “Born To Be Alive”
(Patrick Hernandez)
• “Macumba”
(Jean-Pierre Mader,
version rumba mambo latine)
• “C’est l’amour”
(Alec Mansion,
Léopold Nord & Vous)
• “Je l’aime à mourir”
(Mario, du groupe Images)
• “Femme que j’aime”
(Jean-Luc Lahaye, looké “Elvis Comeback Special 68”
— « Rock’n’roll ! », clame-t-il le jeudi 18 après sa prestation).
Viennent ensuite sur scène les réalisateurs Thomas Langmann (également producteur) et Frédéric Forestier, les acteurs Richard Anconina et Patrick Timsit.
Et également le vendredi 19 sur scène : Eric Naggar (celui qui joue le banquier fan de Sabrina), Bruno Lochet, Valéry Zeitoun (le “méchant” du film — hilarant avec
sa perruque jaune pailletée d’Egyptien d’avant J.-C.
dans le public du Stade de France) et donc Jeanne Mas.
Pour le final, grosse surprise : Gilbert Montagné,
au piano, preacher soul brother dans le film, le sera également pendant les vingt-cinq minutes de sa prestation époustouflante.
En totale roue libre, le Gilbert survolté est accompagné par une chorale gospel d’une trentaine de personnes. Elles sont toutes habillées comme dans la séquence du film qui se déroule dans une église à New York. Brotha’ Gilbert interprète des titres qu’aurait pu chanter John Littleton, où on entend les mots « Oh Lord », « Happy Day »
(mais ce n’est pas le fameux gospel du même nom).
Gilbert reprend “Sorry Seems To Be The Hardest Word”, une emphatique ballade larmoyante seventies d’Elton John. Plus de la moitié de la salle reprend en chœur
ce titre pourtant (a priori) totalement inconnu (mais apparemment non, en fait).
Entre les chansons, Gilbert envoie dans l'espace avec enthousiasme des phrases comme « Tu as encore de l’énergiiiie ??? » aux spectateurs du Rex. Le jeudi 18,
il chante “Les sunlights des Tropiques” (mais pas le vendredi 19, la soirée ayant démarré à 20h45
au lieu de 20h25 le jeudi 18).
Final délirant : “On va s’aimer”, Gilbert déchaîné à son piano et dans la voix, les trente choristes continuant de frapper dans les mains, de chanter. Et tous les chanteurs revenant sur scène pour faire les choeurs.
Patrick Timsit et Richard Anconina sont lookés Blues Brothers comme sur l’affiche du film. Sur le devant
de la scène, ils font des pas de danses frétillants et dingos. En se tortillant comme envoûtés par un vaudou sortilège. Grosse folie !
“Stars 80” au Grand Rex les 18 et 19 octobre, de 20h30
à minuit : sept heures top euphorisantes, donnant une méga patate à 2 700 personnes par soir. Et pas une seule seconde d’ennui. « Ah mais cherchez pas, ça c’est la magie des années 80 ! » (Patrick Timsit)
François Guibert
(2 novembre 2012)
Sabrina Salerno.
Sabrina Salerno
("Stars 80 triomphe !",
"Stars 80 la suite").
5 novembre 2016 à Nantes :
Jean-Pierre Mader et ses Maderettes,
dans le nouveau spectacle 2016/2017 de "Stars 80".
• Page spéciale
« JEAN-PIERRE MADER :
chronique détaillée des rééditions 2017
des albums “MICROCLIMATS” (1985)
et “OUTSIDER” (1986) »
sur ce lien :
CLIQUEZ ICI
• Page spéciale
« Chronique détaillée de l'album
“ICI PARIS CIRCUS” (2019)
d'ICI PARIS »
sur ce lien :
CLIQUEZ ICI
• Page spéciale
(avec compte rendu détaillé)
« Concert “30 ans de chansons”
de JEAN-LUC LAHAYE
le 30 mars 2013
au BATACLAN (Paris) »
sur ce lien :
CLIQUEZ ICI
• Page spéciale
(avec compte rendu détaillé)
« GÉRARD BLANCHARD
le 24 juin 2013
au THÉÂTRE DU PETIT
SAINT-MARTIN (Paris) »
sur ce lien :
CLIQUEZ ICI